Les pow-wows sont des célébrations de danses, de musiques, de nourriture, et d'artisanats autochtones. Ils combinent des éléments cérémoniaux et sociaux, et constituent un moment particulier pour cultiver la fierté culturelle, pour enrichir l'héritage traditionnel et pour célébrer la résilience et la guérison. C'est aussi une opportunité de partage entre différentes cultures, ouvertes à toutes les communautés(autochtones et non-autochtones) et les générations. Au Canada, la Loi sur les Indiens de 1876 Indian Act interdisait la célébration de pow-wows en restreignant les droits des peuples autochtones de meber leurs cérémonies spirituelles et culturelles et de porter leur habits traditionnels. Pour plus d'information sur l'histoire des pow-wows par ici.
Ivanie Aubin Malo: «Les pow-wows sont des rassemblement autochtones, mais c'est aussi ouvert aux non-autochtones. Oui les non-autochtones sont bienvenus. Il y a les pow-wows compétitifs et traditionnels. Dans les pow-wows compétitifs, les danseurs et les joueurs de tambours ont des numéros, et dans les pow-wows traditionnels ils n'en n'ont pas. C'est la grande différence. Compétitif, certaines personnes gagnent, dans les traditionnels il n'y a pas de gagant, tout le monde est gagnant! Dans les pow-wows, il y a de l'artisanat, de la nourriture, des chants et des danses traditionnelles. Il y aussi de la danse contemporaine. La danse fancy shawl compte parmi les danses contemporaines... mais contemporain ne veut pas dire nouveau de cette année. C'est nouveau de 1920!»
Guy explique ce qui rend le site du pow-wow de Wendake particulier. Wendake est la seule communauté de la Nation Huron-Wendate.
Pow-wow d'Odanak, Juillet 2016 (vidéo par Louise).
«Moi mon tambour, je lui ai donné un nom. Je l’appelle psychologue-psychiatre parce-que c’est la même affaire au bout de la ligne. On utilise le tambour de guérison pour travailler notre psychisme, pour travailler sur l’esprit. Avec le pschologue, le psychiatre, il va te faire parler. (...) Si tu prends le tambour, tu vas te mettre en dessous d’un arbre que t’affectiones tout particulèrement, et tu lui fais du léger avec. Tu réfléchis, tu médites et les réponses arrivent à un moment donné. T’as consulté ton psychologue, ton psychiatre et il t’a donné la réponse par la méditation la tranquilité. L’énergie de l’arbre l’énergie du sol, ça a t’aider à prendre des décisions beaucoup plus éclairées.»
«Le mien c’est l’anneau, plus la peau, mais j’ai dessiné un ours sur la peau. Parce-que l’ours c’est l‘animal de guérison en forêt. J’ai mis des plumes alentours, quatre plumes de grand héron. Le héron c’est l’oiseau de la guérison spirituelle. C’est pas des affaires que tu mets "allons bon, on va mettre des billes, on va décorer ça en sapin de Noël". Non, non! Faut que tu y ailles avec quelque chose qui signifie quelque chose.»
«Quand je travaille avec les enfants, avec mes petits-enfants c’est avec eux que j'ai travaillé le plus, c’est facile avec le tambour de guérison de voir l’état d’âme d’un enfant, d’un petit. Tu lui donnes le tambour de guérison et tu vois la réaction qu’il va avoir avec. Ou tu laisses trainer ton tambour de guérison pour qu'il puisse s'en servir, et tu le laisses aller. La façon qu'il va le prendre, la façon qu’il va l’utiliser, tu vas être capable immédiatement de l'interpeller et de faire quelque chose avec.»